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Banankélédaga
fait partie de ces villages dont on ne peut que
apprécier la quiétude et l'accueil.
Ceux qui souhaitent découvrir les alentours
de Bobo-Dioulasso ont deux choix : visiter les
sites inhospitaliers inscrits au répertoire
touristique national en payant l'habituelle taxe
de passage. Ou enfourcher un cyclo ou un vélo
à la découverte du véritable
patrimoine national : celui des milliers de villages
Burkinabès qui tentent de prendre leur
destin en main.
Banankélédaga
est une petite bourgade à une quinzaine
de kilomètres de Bobo, à mi-chemin
de Bama et de ses grands champs de riz. A vélo
c'est une petite demi-heure d'une route où
vous ne croiserez que trois ou quatres véhicules...
Si vous avez une moto ou une voiture, moins de
10 minutes suffisent pour arriver au village.
Comme
la plupart des localités de la région,
la vie du patelin est rythmée par les saisons
agricoles. Les champs et les vergers entourent
le village et les jardins potagers au bord de
chaque cour familiale permettent de vendre quelques
légumes et aromates à Bobo pour
arrondir les fins de mois et agrémenter
le quotidien.
Photo à droite : un jardin potager au coeur du village.
La
majorité des habitants sont ici musulmans.
La récente mosquée, financée
par le Koweit, témoigne de cet ancrage
de l'islam sur ce terroir. Cependant,
Photo à gauche : la mosquée, photo à droite : le fétiche d'une famille ou d'un clan, sur une place du village.
Photos ci-dessus : exemple du petit commerce alimentaire
auquel les femmes du village se livrent sur place
pour gagner un peu d'argent.
Le
forgeron du village, personnalité de caste
toujours crainte, habite un peu à l'écart
du village. Dans sa forge, avec ses apprentis,
il forge et répare les outils agricoles,
les armes et objets usuels en métal.
Photo à droite : le forgeron en train de battre le fer rouge.
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